Il y a cinquante ans, la première étude empirique de ce que l’on a appelé par la suite l’hypothèse de l’exercice physique réduit l’apparition de la maladie coronarienne a été entreprise par Morris et al. .1 Utilisant les données de deux cohortes de travailleurs britanniques, ils ont signalé des taux moins élevés de cardiopathie coronarienne chez les conducteurs d’autobus que chez les conducteurs d’autobus moins actifs, et chez les facteurs par rapport aux téléphonistes et autres employés de bureau. Bien que cette recherche ait été pionnière, elle n’était pas sans lacunes.Par exemple, il était possible que des niveaux plus élevés de surpoids, d’hypertension, de stress ou d’ischémie préexistante dans les groupes moins actifs, plutôt que leurs sédentaires comportement, les a placés à un risque accru de maladie coronarienne. De plus, l’étude s’est concentrée exclusivement sur l’activité de travail. Morris et al, et par la suite Paffenbarger et al, ont continué à aborder ces questions, en montrant l’activité physique dans le temps de loisirs pour être cardioprotective, un effet qui s’est tenu après qu’une gamme de covariables a été contrôlée.2,3 Le travail de ces chercheurs a incité une série d’autres enquêtes, y compris l’étude de l’association entre la condition cardiorespiratoire — un résultat physiologique de l’activité physique et donc un proxy objectif pour elle — et la maladie cardiovasculaire, qui a montré que des niveaux plus élevés, qui étaient néanmoins éminemment Ces études, ainsi que celles de l’activité physique, représentent une gamme de rigueur méthodologique et ont, à quelques exceptions près, montré une association inverse entre l’activité et les maladies coronariennes, ce qui témoigne de la robustesse de la relation. Continue reading “Activité physique et cardiopathie coronarienne”